19 février 2014

poème

Je tenais à vous remercier pour tous les messages qui m'ont été adressés ici sur ce blog ou ailleurs.Sachez que vos mots m'apportent un peu de réconfort. Ils me donnent l'impression qu'il est encore tout près de moi...
Dans mon précédent message, je vous avais dit que j'allais mettre le poème que j'ai écrit pour Philippe; alors je me lance... j'espère que cela vous donnera envie de vous jeter à l'eau aussi; afin de ne pas me laisser seule . Voici une adresse mail sur laquelle vous pouvez envoyer vos réalisations : phdelaby@hotmail.com
Au plaisir de vous y retrouver.




Je me réveille et la réalité reprend ses droits
Rien ne comble l’espace entre toi et moi
L’autre moitié de mon lit n’est pas froissée
Ma main caresse le vide de l’oreiller
Les minutes ont repris leurs temps
J’attends, j’attends

Le réel et l’irréel se confondent
On me bouscule dans ces deux mondes
Toutes les couleurs sont teintées de gris de payne
Le bonheur n’est pas à la portée humaine
Lorsqu’on pense le toucher, l’effleurer
Déjà dans un souffle, il disparaît

Mes sentiments sont comme éteints
Seuls le chagrin, la tristesse glissent en moi comme un chemin
Et cette douleur me rappelle la présence de celui qui n’est plus
Je ne veux pas qu’elle s’efface, à jamais disparue
Mon amour, la vie a un goût insipide
Sans toi, je  suis  juste une ombre vide


Je vois des gens qui dansent, qui rient
sur un bonheur fragile déjà parti
Ne sachant pas que sous leurs pieds
D’un  simple rien, tout peut s’écrouler
Ils ne me voient pas , je ne me reconnais pas
Comme un fantôme, un esprit en dehors de moi


Que Mercure,  minerve et Mars   me relèvent de ce combat.

                                                                                                           VALERIE

8 commentaires:

  1. Bonjour Valérie,

    Merci de partager ce poème. Si dure à lire et si juste, entre implacable douleur et force fragile.

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  2. Très beau et touchant, le vertige de l'absence..... Je vous adresse toutes mes pensées émues, courage.

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  3. Très juste et très émouvant. Nous pensons bien à toi.

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  4. Votre poème m'a beaucoup ému.. Je pense à vous dans ces moments difficiles..

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  5. Rien à dire ... juste le néant ... un vide immense ...
    Courage ma belle.
    Cathy

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  6. Merci Valérie c'est un très beau poème, très touchant.
    Je suis bien incapable d'en faire un, mais je veux bien partager avec vous un souvenir celui d'une soirée avec Philippe à Paris un soir de 2010 après une dédicace chez jean louis (boulevard des bulles à Paris). Nous avons beaucoup bavardé de notre passion commune autour du cinéma. Le lendemain j'ai envoyé à Philippe des péplums rares en DvD pour qu'il trouve de nouvelles idées. Philippe m'a renvoyé un mot gentil en me disant de passer vous voir en Belgique, il voulait aussi me présenter à Jean Duffaux avec qui je partage une passion pour les livres et l'histoire. Mais je n'ai jamais osé venir. Aujourd'hui il me reste de Philippe sa lettre, et le souvenir de notre discussion ce soir-là, c'est peu et c'est beaucoup car j'ai eu la chance de croiser un grand artiste et un homme généreux et c'est le souvenir que je vais garder de lui à tout jamais.

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  7. Merci Valérie pour ce partage. Poème très émouvant, votre douleur est digne, je pense à vous.

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  8. Lucius Murena avait perdu sa maman, il vient de perdre son père. Philippe Delaby va manquer à ses admirateurs, au monde de la BD mais bien sûr à ses amis et sa famille en premier. C'est vraiment gentil et courageux d'avoir continué son blog que je viens de découvrir. On ne l'oubliera pas, son oeuvre restera !

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